A la découverte des pratiques incroyables des « bars climatisés » à Abidjan

18 heures à peine selon eux, les ados de Yopougon, de Niangon la cite cafeier sont ceux qui prennent possession du celebre bar chic du coin, Le ‘’Guichet Automatik’’.

A l’entrée de la boîte, on se bousculle et a l’interieur c’est une foule comme celle qui suivait Jean Baptiste. Il y a meme des espace VIP dehors pour ceux la qui n’ont pas de places à l’intérieur. Et voice ce que dit un des managers influent de la boite: « C’est comme ça ici depuis l’ouverture du bar il y a deux mois. Notre coin est destiné aux jeunes. On l’a ouvert pour que ces petits-là puissent s’amuser et prendre du plaisir entre eux. Je crois qu’ils sont, malgré tout, responsables. Ils savent ce qu’ils font ». Bien, je me demande si c’est vraiment des ados la dedans ouai!!!

La clientèle de cet endroit, ce sont donc des jeunes filles et des garçons entre 14 et 25 ans. Venant de différents quartiers d’Abidjan, les jeunes filles et garcons age de 14 a 25 sont les les clients fervents de “Guichet Automatik”. Et tous les jours de la semaine, c’est la routine habituelle. Ces jeunes gens se donnent rendez-vous pour faroter et dancer jusq’a fatiguer comme ils aiment bien le dire. Le couper-decaler retentissant lourdement dans leurs oerilles les fait l’objet de leur plaisir.Depuis sa cabine, le dj catapulque, par rafales, les sons et les atalaku. L’ambiance folle est alors accompagnee des “sons spot”, chansons a eloges aux grands boina de la soiree affirmant leur presence pendant que l’alcool se perfuse et se transfuse a une vitesse percutante. La biere est au rendez-vous, sans oublier les boissons energissante pour la suite de la soiree, si vous voyez bien ce que je veux dire… La soiree continue et c’est la frime, le marquage de territoire et les guerres d’esprit.

“Bien, on est penard, rien a envier les boites branchees d’Abijan, on est tranquille. La biere se vend et tout le monde farotte, on se fait du pognon car nos petis nous representent fort! ” affirme le gerant.

Dans l’ambiance chaleureuse et agitee de la place, un mineur ‘’boucantier’’, Arno CFA, la main plongée dans son sac, ressort et balance des liasses de billets de banque. Il se dirige vers la cabine du Dj, qui lui font des “atalaku” en boucle dans la boîte et le shower de billets de banque. Puis, c’est le moment tant attendu,le rituel : le ‘’travaillement’’. Le garçon se met à faire voler des billets « à outrance ». Sa compagne de soiree, probablement sa copine, n’a pas vraiment l’air d’accord avec ce que fait son romeo. A plusieurs reprises, elle tente de le ramener à son siège. Mais le petit “riche’’ ne sait rien faire d’autre en ce moment la que montrer sa force de frappe. Pendant ce temps, à côté, certains de ses potes refusent de se faire photographier. « Excusez, excusez, pas de photo ! On ne souhaite pas que nos parents sachent que nous fréquentons ce coin ».

Au meme moment, plus loin, a l’entrée du quartier Millionaire, “le Pitch” non loin de la pharmacie Bel air, est aussi une attraction des ados phares de la place. Il existe depuis 1996. Et a 19 h 30, ce soir-là, il n’y a plus de places assises. Celles qui ne sont pas encore occupées ont été réservées VIP depuis la matinée par les habitués privilegies. Et ces derniers savent que ‘’le Pitch’’ ouvre dès 10h le matin.

Le manager principal Wakabley 1er et ses subalternes se donnent du mal pour assurer la place VIP: deux rangées de tables sur la route et aux alentours avec des barrières de sécurité. Quelle affaire!!! « Depuis l’ouverture du Pitch, sa particularité, c’est que ce sont les jeunes qui le fréquentent. Les vieux ne se sentent pas ici parce qu’ils ne se retrouvent pas dans les sélections musicales car c’est le couper-décaler qui règne. Nous sommes là depuis la matinée, jusqu’à 22h », declare le General manager de la place avant de continuer : « nous sommes conscients que la majeure partie de nos clients sont des jeunes. On sait aussi que lorsqu’on parle d’amusement accompagné de boisson alcoolisée, il y a forcément des dérapages dans le comportement. Mais grâce à nos agents de sécurité, on arrive à vite maîtriser la situation ».

Un tour au « Pés bar discothèque », situé à Marcory Zone 4. La, le show devient grave quand il est 21h30. Une ambiance de 15h au marche prévaut dans le coin. Ce coin est l’un des endroits par excellence des gamins (fils a papa) de la cité. Des centaines de taxis-compteurs sont mis en attente pour d’éventuels clients.

Etabli pour recevoir tous les âges à l’origine, « Le Pés »,lui, depuis un bon moment n’attire que des mineurs aussi. Ces derniers sont surement en quette de quelque chose de particulier a mon avis… Ceci est du n’est-ce pas a l’organisation fréquente des show matinées et soirées dédiées aux jeunes ados dans le coin. « Dans le show, ces jeunes gens aiment se faire plaisir. Ils aiment les boissons de luxe, champagne et également les liqueurs ainsi que les boissons énergétiques. Ils consomment rarement la bière », indique un des responsables du coin. Ici, par contre, à partir de minuit, il n’y a plus de places assises, même le comptoir est pris d’assaut par ces enfants qu aiment souvent se faire remarquer en approchant la cabine de Dj pour se faire faire des atalaku. Quand ces petits ne sont sur la piste, ils impressionnent les gamines avec leurs smart phones ou avec du champagne d’un soir.

Ce qui est sur ce que dans les différents endroits, les ados rentrent sans être controlés par rapport à leur âge. Pour le manager du “Pitch” : « cela ne constitue pas un problème parce que son spot est ouvert mais pour les boîtes de nuit, la brigarde mondaine est plus regardante. » En réalité, est-ce qu’on contrôle vraiment ces gamins dans les lieux réservés aux adultes ? Rien n’est moins sûr.