Kara Mbodji raconté : sa maman, ses frères et sœurs, ses amis, ses coachs…

C’est dans le journal Les Echos ce samedi. Des confessions les plus croustillantes et intimes sur le défenseur central des Lions, sociétaire d’Anderlecht en Belgique, signées sa mère, ses frères et sœurs, sa grand-mère, son ami d’enfance, son premier entraineur, son tailleur. Morceaux choisis dans ce portrait d’un autre genre sur le colossal Kara Mbodji.

Sa mère : « le jour où il m’a accueille avec une 4 X 4 blanche »

Sokhna Arama Guèye, la mère de Kara, confie que « Serigne Modou (elle l’appelle ainsi) a presque tout fait pour moi. Je suis une maman comblée. Je n’oublierais jamais le jour où il m’a amenée à La Mecque. Mieux, à mon retour, il m’a accueillie avec une victoire 4 X 4 blanche à l’aéroport. Il a tout fait pour me rendre heureuse ».

Rama, sa sœur : « il me parlait souvent de ses copines »

« Il me parle souvent de ses relations amoureuses. Il m’a présenté une fois une de ses copines, quand on était plus jeunes. C’est un homme ouvert, c’est la raison pour laquelle, il veut une épouse généreuse et sociale ».

Sa grand-mère : « mbeuk bi momay ray si Kara »

Suivant la logique des relations caustiques entre grand parents et petits enfants, sa grand-mère apporte la joie. « Il a toujours aimé le football…Il s’est battu pour être à ce stade. C’est une fierté de le voir avec l’équipe nationale. Pour le faire rire, je lui dis souvent, ‘mbeuk bi momay ray’ (tout ce que j’aime chez toi, c’est ton coup de tête ».

Abdoulaye, son grand frère : « je le rectifie après chaque match »

« Il est né avec l’amour du foot. Il nettoyait mes godasses à la maison…Un jour, il m’a juré qu’il va nous entretenir avec l’argent du football. Il le disait avec grande détermination. Le résultat est là. J’essaie de le rectifier après chaque match. Il avait cette manie d’aller trop souvent au sol. Je l’ai aidé à gommer ce défaut. C’est un gagneur, un meneur d’hommes qui a horreur de perdre ».

Son ami d’enfance : « il avait peur des filles »

Pape Bassirou Diop l’ami d’enfance du Lion plonge dans les souvenirs pour sortir « une personne qui avait peur des filles. Il était tellement timide qu’il ne savait pas comment causer avec une fille. La première fois qu’il est allé en boîte, Kara se préparait pour des tests en Europe. Il ne voulait pas. A 20 h déjà, Kara s’était déjà sapé et menaçait d’aller au lit si la soirée ne commençait pas. Une fois sur place, Kara s’est endormi, parce que ça coïncidait avec l’heure à laquelle il se couchait ».

Sidy Niabaly, son premier coach : « il a débuté comme attaquant… »

C’était à l’école de football Gallo Mbodji de Mbour. Sidy Niabaly se souvient d’un jeune qui pendant les matchs « allait chercher de la peinture pour tracer les concours du terrain ».

Il ajoute : « J’ai vu très tôt en lui une personne responsable. Il ne jouait pas axe central. Au départ, il était attaquant et par la suite, je l’ai repositionné en milieu défensif…En allant à Diambars, il était sélectionné comme milieu défensif qui pouvait aussi dépanner en axe central ».