1) La taille des doigts indique bien sa taille
Le nez, les pieds, les lobes de l’oreille ? Nombre de filles croient avoir leur truc pour deviner la taille du pénis en pleine gloire. Mais seuls les travaux du généticien franco-suisse Denis Duboule ont sérieusement exploré la question. Ce chercheur n’a pas passé sa carrière un double décimètre en main, mais a mis au jour le rôle d’un même gène, appelé HOX, dans le développement du pénis et des doigts. Selon ses conclusions, un sujet à doigts volumineux a toutes les chances de posséder un pénis de forte taille. Seule réserve : les recherches de Denis Duboule concernent… la souris, et non l’humain. Mais on peut extrapoler !
2) Il a besoin d’exercice pour rester en forme
L’homme, la nuit, a des érections. Pas uniquement parce qu’il rêve de vous nue sur la plage… Liées au sommeil paradoxal, ces érections sont involontaires et inconscientes, surviennent toutes les 85 minutes environ et durent en moyenne 25 minutes, pour un total d’une heure de bandaison nocturne inexploitée. A quoi servent-elles ? A entretenir les circuits du pénis. Un homme qui, pour des raisons physiologiques, n’a pas d’érections nocturnes, risque à terme de rester définitivement impuissant, même sous Viagra : telle une éponge racornie, les alvéoles des corps caverneux perdent peu à peu leur capacité à se remplir de sang.
3) Vous n’êtes pas la seule à le préférer circoncis
Selon une étude américaine, 89 % des femmes préfèrent les pénis circoncis aux pénis entiers. Le test a consisté à soumettre des photos d’hommes nus à des centaines d’étudiantes et à leur demander qui elles trouvaient mignon. Le prépuce, cette peau dont la nature a doté l’homme pour recouvrir son gland au repos, serait-il toujours moche ? Peut-être bien…
4) En fait, il n’est presque jamais droit
En 2005 est paru chez Martiens Editeurs un fascinant ouvrage photographique intitulé Pénis Atlas. Son principe : exposer cent pénis en gros plan et pleine lumière, au repos puis en érection, à l’échelle de 1 sur 1. Son but : « Prôner une fierté du pénis constructive, pas une fierté d’écrasement, en dédramatisant les questions que se posent les hommes sur la taille ou la forme de leur sexe », selon les auteurs. Sa principale découverte : seulement 10% des pénis en érection vont tout droit, affligés soit d’un départ en oblique, soit d’une courbure en cours de route.
5) Il peut se casser
Non, il n’y pas d’os dedans, mais pourtant, oui, un pénis en érection peut se casser au niveau des corps caverneux lors d’un coït. Les deux circonstances les plus fréquentes sont la mauvaise angulation de pénétration (on vous avait pourtant dit de renoncer à la brouette béarnaise) et le faux pas : l’homme se retire un peu trop lors d’un va-et-vient, zappe l’entrée du vagin au coup de rein suivant et se fracasse à pleine force là où il échoue. Cette fracture, très douloureuse, doit être réparée en urgence par voie chirurgicale pour ne pas compromettre les futures érections du pénis en souffrance.
6) Il est tout sensible du frein
Le frein est la membrane, située à l’arrière du gland, qui relie celui-ci au prépuce. Le frein présente deux caractéristiques: a) il peut se rompre si l’on tire trop fort dessus, ce qui fait saigner abondamment le pénis mais ne lui cause pas de graves dommages ; b) c’est probablement la zone la plus sensible de tout le sexe masculin. Une fellatrice consciencieuse se devra donc de s’y attarder, à condition d’y aller mollo toutefois… pour la raison a) sus-mentionnée.
7) Le corps ne le considère pas comme vital
En cas de péril, le corps masculin est programmé pour abandonner le pénis sur le champ de bataille. On s’explique… Que se passe-t-il si vous soumettez un pénis à un froid intense ou même à une petite trempette dans l’Atlantique ? Il se ratatine sous le maillot de bain, subissant le phénomène de la vasoconstriction, soit la diminution du calibrage des vaisseaux par contraction des cellules musculaires. Il s’agit d’un système de défense naturel : le corps protège ses organes vitaux (cerveau et cœur) en y maintenant le sang et la chaleur au détriment des organes périphériques. Chez la plus veinarde femme, le phénomène ne concerne que les pieds, les mains et les oreilles, mais pas son sexe.
8) Il ne peut pas uriner en érection
A la différence du sexe féminin, le sexe masculin fonctionne tout en un, assurant ses fonctions urinaires et sexuelles par la même voie. Pour autant, il n’y aucun risque à ce qu’un homme se trompe de canal en pleine action, ce qui serait vraiment ballot. Car lorsque la verge se durcit, le col de la vessie se ferme automatiquement. Uriner en érection reste alors possible pour certains hommes, mais requiert deux conditions expresses : une vessie remplie à ras bord (compter deux litres de bière) et une intense concentration (plissements d’yeux intenses et exercices respiratoires).
9) Il craint l’excès
Fils d’Aphrodite et de Dionysos, le dieu grec Priape, né doté d’un énorme phallus en érection, a donné son nom au priapisme, « érection permanente et durable sans excitation sexuelle ». Ce trouble est parfois dû à une anomalie sanguine mais, plus fréquemment, à l’overdose de petites pilules destinées à lutter contre l’impuissance… Au-delà de quatre heures, l’érection devient douloureuse et peut causer des lésions définitives. Direction les urgences… Les Grecs, facétieux, plaçaient des statues de Priape dans les jardins pour servir… d’épouvantail.
10) Le testicule gauche pend plus bas
Deux sur trois : c’est l’exacte proportion (66%) des hommes qui ont le testicule gauche plus bas que le droit, pour 22 % d’entre eux qui ont la bourse droite plus pendante, et 12 % d’Apollons parfaitement équilibrés. On ne sait pas bien pourquoi… mais ce n’est pas très grave.
Dionnnnnnn
En Octobre, 2019this is dion