Les dernières manifestations notées après le délibéré de la chambre criminelle sur l’affaire Ousmane Sonko - Adji Sarr vont-elles impacter sur l’approvisionnement du marché en moutons à quelques jours de la Tabaski ? Pour répondre à cette interrogation, le secrétaire général du ministère de l’Élevage, Ousmane Mbaye, a donné des assurances claires aux sénégalais. Selon lui, les services de l’Etat notamment leur département est en train de travailler d’arrache-pied pour l’approvisionnement correct en moutons. « La tabaski est une fête importante pour les sénégalais et elle constitue une grande priorité pour notre ministère qui travaille d’arrache-pied », a-t-il dit. Il a soutenu qu’ils ont en train de travailler depuis le mois de janvier et tous les acteurs ont été réunis pour faire le point sur l’opération de l’année passée, tirer les conclusions en termes de réussite mais également de points à améliorer pour l’année à venir. Ce n’est pas tout d’autant plus que les Comités régionaux de développements (Crd) ont été organisés dans toutes les régions entre mars et avril afin d’élaborer une feuille de route. Ousmane M’Baye qui a abordé l’importance de ces rencontres renseigne qu’elles permettent de mettre en œuvre toutes les décisions prises par le ministre.
De son côté, le porte-parole du ministre de l’Élevage Amadou Ba indique que tout est fin prêt pour la tabaski. « À l’échelle régionale, nationale et internationale, nous sommes prêts. Pour la Mauritanie nous venons de terminer une mission qui avait réuni tous les acteurs impliqués. Au Mali, nous avons mis à contribution notre ambassadeur et les entrés en moutons sont en train de se faire convenablement. Si nous tenons comme référentiel le mécanisme de suivi de la disponibilité des moutons au niveau national à moins de 24 jours de la Tabaski, nous sommes à 359 mille têtes. Comparée à la même date que l’année précédente, nous sommes à une variation de 14% donc pour l’approvisionnement au niveau national”, dit-il. Par ailleurs, la capitale sénégalaise est en chantier avec le BRT.
Certains éleveurs ont fait montre de leurs inquiétudes par rapport à cette situation. Ousmane Mbaye ajoute encore. « En cette même date à l’année passée à Dakar nous avons évalué le stock de mouton autour de 56 mille alors que nous en sommes qu’à 27 mille. Ces chiffres montrent que nous sommes en déficit de 52 % lié à une situation que nous avons vécu en début de mois. Ce contexte de tension a mis les acteurs dans une position d’attente. Ils ont peur et attendent une évolution positive de la situation afin qu’ils puissent faire venir leurs bétails dans la capitale. Toutefois, tous les acteurs impliqués à cultiver la paix. Car, la distribution et les opérations de Tabaski ne peuvent se faire que dans un contexte de stabilité », précise-t-il.
Jamieworrell
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