Nous sommes au cœur du Jolof, à près de 300 kilomètres de Dakar. C’est ici que le footballeur international sénégalais Pape Alioune Ndiaye réalise le plus beau geste technique de sa carrière. Jolof Olympic club est le fruit d’un rêve. Celui de rendre l’ascenseur. Une rétro passe dont l’objectif est de faire bouger le jeu vers l’avant. Dans cet immense espace au milieu de rien, s’érigent les premières infrastructures du club qu’il a créé il y a deux ans. Le chantier est immense, l’œuvre en cours de réalisation grandiose. 17 hectares, au sein desquelles les différentes plateformes prennent naissance. Redonner au football ce qu’il lui a donné. Tel est l’immense projet que le joueur de 31 ans a en ligne de mire. Lui qui vient récemment de s’engager pour un contrat de 3 ans à Adana Demirspor en Turquie et qui garde toujours dans un coin de la tête le secret espoir de retrouver la Tanière.
Quelles ont été vos sensations après avoir franchi ce complexe qui est en chantier ?
C’est un sentiment de satisfaction que j’ai eu lorsque j’ai franchi la porte d’entrée de ce complexe. Si les fleurs tiennent la promesse des arbres, ça sera vraiment une belle œuvre.
Qu’est-ce qui vous a motivé à vouloir créer ce club ?
Il ne faut pas aller chercher très loin. Je pense que si on veut faire du sport de qualité de haut niveau on doit nécessairement avoir des infrastructures de qualité. C’est dans ce sens que j’ai commencé par la bataille des infrastructures qui est le socle du football de haut niveau. C’est qui m’a motivé à vouloir mettre en place cette infrastructure. Concernant le projet, vous n’êtes pas sans savoir que nous sommes des footballeurs. Le football c’est notre passion et on est connu à travers cela. Ce projet est donc une sorte de « giving back ». C’est une façon de dire que nous sommes reconnaissants au football qui nous a tout donné.
C’est un site de 17 hectares qui abrite ce projet. Est-ce que ça a un rapport avec le numéro 17 que vous avez toujours porté ?
C’est une pure coïncidence. C’est vrai que je porte le numéro 17 et le projet également sera fait sur 17 hectares. Les 17 hectares c’est vraiment pour nous projeter sur le futur. Nous avons prévu prochainement de réaliser d’autres infrastructures. Vous savez, on s’appelle Djolof Olympique Club parce qu’au-delà du football c’est du sport qu’on fera. On va toucher certainement d’autres disciplines. Non sans oublier le volet économique avec la construction d’un hôtel, des piscines, entre autres, projets.
Vous avez été à l’institut Diambar l’un des fleurons de la formation au Sénégal. Au-delà du football, qu’est-ce que vous comptez apporter aux futurs pensionnaires de Djolof Olympique Club ?
Nous rendons grâce à Dieu parce que nous avons beaucoup voyagé. Et nous avons eu de l’expérience partout où nous sommes passés. Nous avons un staff qu’on ne va plus présenter. Chacun va apporter sa pierre à l’édifice pour que nous puissions exercer notre passion.
L’entreprise en charge de poser le gazon est une entreprise sénégalaise. Est-ce un choix de faire confiance à l’expertise locale ?
Oui, bien sûr. C’est un combat personnel pour moi de travailler avec des Sénégalais. C’est extrêmement important à mes yeux. J’avais parlé avec des entreprises étrangères mais je me suis rendu compte qu’il y’a des Sénégalais qui ont les capacités et qui peuvent nous donner ce dont on a besoin. Nous devons faire confiance à notre expertise locale. On n’est pas obligé à chaque fois d’importer. Parfois, on a tout ce qu’il nous faut ici au Sénégal. Si vous me le permettez, j’ai été sponsorisé par Adidas et lorsque je leur ai parlé du projet, ils ont tout de suite dit d’accord. Parce qu’ils aiment accompagner ce genre de projet. Mais après réflexion, je leur ai dit non pour deux raisons. Déjà si on commence avec Adidas, il va être difficile de faire mieux après. La deuxième raison, c’est que j’ai pensé que nous devons créer quelque chose. C’est sur ces intermédiaires que j’ai créé la marque PAN qui, sponsorise d’ailleurs Jolof Olympic Club. C’est pour vous dire que nous consommons ce que nous produisons. Ce projet a également un volet agroalimentaire et maraîchage de l’autre côté des dunes. Nous sommes dans une zone sylvo-pastorale. Le bétail est là et nous pensons à faire de la transformation laitière. Nous avons ici d’excellents docteurs qui sont prêts à nous accompagner. C’est vous dire que nous avons une grande ambition pour ce club.
Est-ce que ce projet a fait tache d’huile auprès de tes amis footballeurs afin qu’ils ambitionnent de reproduire ce projet dans d’autres zones ?
Naturellement. Les gens commencent à en parler. J’ai joué récemment un match de gala avec des joueurs de l’équipe nationale du Sénégal mais ils m’ont posé des questions sur le projet. Ils s’intéressent au projet et j’espère qu’ils seront animés par la même chose que moi pour reproduire ce projet dans d’autres zones.
La gestion de votre carrière professionnelle et Jolof Olympic Club ?
Je me laisse guider par ma passion. Il y’a plusieurs métiers dans le football. Il n’y a pas que la consultance ou le métier d’entraîneur. J’ai d’autres activités après le football. Je reçois des mails, des rapports quotidiennement. Donc, je sais ce qui se passe ici parce que je suis très impliqué. Il faut dire que les gens qui sont ici gèrent bien les choses. Vous savez, après les entraînements on a du temps comme je l’ai dit tantôt. On doit utiliser ce temps à bon escient. Ce n’est pas à la fin de la carrière qu’on va commencer à réfléchir sur ce qu’on va faire.
Vous avez récemment signé dans un nouveau club en Turquie. Pourquoi vous avez quitté la Grèce ?
Ça s’est fait très vite parce que j’avais d’autres touches. Mais le projet m’a séduit. L’année dernière, ils me voulaient et malheureusement ça ne s’était pas fait. Ils m’ont recontacté à nouveau et en 48 heures je suis allé m’engager avec eux en espérant que je serais vraiment à la hauteur de leurs attentes. C’est mon 5e club en Turquie et je souhaite que ce soit le début d’une belle et longue collaboration. Il y’a beaucoup de facteurs qui m’ont poussé faire le meilleur choix. J’ai envie de commencer les entraînements et de jouer au football. Les ambitions du club cette saison c’est de faire mieux que la saison dernière. On a de grands joueurs comme Balotelli.
Il y a la coupe dans quelques mois. Est-ce qu’il y’a toujours ce désir de revenir en sélection nationale ?
Ce désir de revenir n’est jamais parti. Je suis en train de travailler sans tambour ni trompette. J’essaie d’être performant, compétitif pour retrouver l’équipe nationale. Pour le reste, ça ne dépend pas de moi. Je me contenterai de faire de mon mieux en club, c’est ça mon rôle et je m’efforcerai à bien le tenir.
Dawn
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Nikki
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