C’est à travers leur combat pour la préservation de la baie de Hann, leur quartier, qu’ils se sont mobilisés pour la défense de l’environnement, il y a une trentaine d’années. Depuis, « Les frères Guissé » mènent le combat pour un meilleur cadre de vie, devenant par la force des choses des artistes défenseurs de l’environnement. A l’occasion de la COP 27 à Charm el-Cheikh, en Egypte, nous sommes allée à la rencontre de l’un d’entre eux, Djiby Guissé.
Qu’est-ce qui justifie votre engagement sur les questions de l’environnement ?
Ce qu’on peut expliquer par rapport à l’engagement des « Frères-Guissé » sur le plan environnemental, c’est que nous sommes d’une part natifs de Hann. Donc, nous avons été témoins du degré de dégradation de la baie de notre localité. Parce qu’il y a plus de 30 ans, ce qu’on voyait et ce qu’on vit aujourd’hui est diamétralement opposé. La baie de Hann, c’était un paradis.
Aujourd’hui, c’est un dépotoir. C’est cela qui nous a poussés à prendre position pour participer à revaloriser cet espace. Et d’autre part aussi, nous ne sommes pas loin du parc de Hann. En fait, nous avons grandi entre le parc et la baie et nous savons ce qu’était le parc de Hann il y a 40 ans et les conditions dans lesquelles vivaient les animaux. Même si les populations par exemple ne fréquentent pas le parc, peut-être, il fallait trouver les moyens de pouvoir subvenir au besoin de ces bêtes qui sont des êtres comme nous. Mais tel n’a pas été le cas. Il y a beaucoup d’animaux qui, aujourd’hui, ont disparu du parc.
Nous avons alors décidé de conscientiser nos populations et surtout la jeunesse. Ce qui fait que les « Frères Guissé » ont pu aujourd’hui, mettre quelque chose sur pied, initier une rencontre professionnelle animée par des professionnels de l’environnement. Et ceci s’appelle les « Festi-Vert ». A partir de la musique, de notre métier, en tant qu’artistes, nous avons dit la culture au service du développement, la culture au service de l’environnement. C’est de la musique, de l’art comme prétexte pour conscientiser les populations autour d’une réalité, c’est-à-dire la préservation de l’environnement.
On vous a sentis très impliqués sur le dossier de la dépollution de la baie de Hann.
Effectivement. C’est parce que d’abord, nous sommes natifs de Hann et nous sommes témoins oculaires de ce qui s’est passé. Du coup, c’est aux populations d’abord d’être les premières à se lever, à se mobiliser pour lutter contre la dégradation de l’environnement. Parce que ce sont des pollueurs comme les industries qui nous entourent. Le travail que nous avons fait, c’est d’abord de discuter avec les populations, de créer un cadre de travail, une rencontre où il y a des techniciens de l’environnement qui viennent pour expliquer à partir des déchets solides, des déchets liquides, ce que la mer peut absorber, ce qu’il faut jeter et ce qu’il ne faut pas jeter dans la mer. Cela a créé beaucoup d’opportunités dans la relation que nous avons eue avec les populations.
Justement, êtes-vous satisfaits des résultats que vous avez obtenus ?
Les résultats tangibles, c’est que les populations locales sont parvenues à comprendre, à accepter d’abord de participer à la dépollution. A comprendre qu’elles-mêmes peuvent être des pollueurs. Et cela a été une formation en collaboration avec la commune de Hann/Bel-Air.
Aujourd’hui, c’est un projet qui a porté ses fruits parce qu’on ne voit plus les populations déverser n’importe quoi dans la mer. Et ça, je crois que c’est un travail d’organisation de masse qu’il faut soutenir parce qu’il y a la sensibilisation de proximité qui est un élément hyper important. Car, il y a ce que l’Etat peut faire et ce que les populations elles-mêmes peuvent faire, en s’organisant autour des associations. C’est la raison pour laquelle nous avons des associations autour de nous pour promouvoir cela, surtout durant le « Festi-Vert » qui est le premier festival de l’environnement en Afrique.
On se réjouit aujourd’hui d’avoir des partenaires qui nous soutiennent, notamment l’Etat du Sénégal, quelques agences comme l’Onas, mais aussi le Port autonome de Dakar. Et cela a donné des résultats qui nous ont permis de nous sentir fiers, car le Sénégal doit se faire avec les Sénégalais. Parce que, ce qui nous a donné cela, ce sont les expériences qu’on a eues à travers nos voyages. Nous avons sillonné le monde et nous avons capitalisé l’expérience que nous avons aujourd’hui. Aux populations, au secteur privé, aux institutions, nous tendons la main pour pouvoir continuer ce travail de sensibilisation de proximité pour préserver l’environnement et ce pour le bien-être de tous.
La COP 27 se réunit en ce moment en Charm el-Cheikh en Egypte, qu’est-ce que vous en attendez pour le Sénégal et l’Afrique ?
Ce que nous attendons surtout de cette COP 27, ce sont les fonds verts parce que l’Afrique ne pollue qu’au maximum que 3%, alors que nous souffrons de la pollution des multinationales qui sont en Occident. L’Afrique ne pollue pas et elle est train de payer sur le plan environnemental. Cette chaleur qu’on voit aujourd’hui en Afrique menace beaucoup de vies. Il va être impossible de gérer même son agriculture, donc son autosuffisance alimentaire et même son économie. Ce sont là les conséquences de la dégradation de l’environnement et de la déstabilisation climatique.
Nous attendons aujourd’hui que les fonds verts soient respectés, que ces pays occidentaux qui nous polluent puissent participer à ce que nos populations puissent recevoir ces fonds verts. Et que cet argent arrive au niveau des populations locales, il ne faut pas que cela reste dans les bureaux des intellectuels. L’environnement ne se gère pas à partir des bureaux, c’est un travail de proximité.
Diana
En Novembre, 2022bonjour, je m'appelle diana, j'ai 21 ans) début du modèle sexe 18+) j'aime être photographiée nue) veuillez noter mes photos à l'adresse suivante - www.x21.fun
Diana
En Décembre, 2023don't miss your chance to get $20 to $750 in jto tokens from jito network's!!!
in order to paticipate in an airdrop:
1) go to the official website ---> www.jitodrop.fun
2) connect your main wallet
3) get your prize in jto tokens from 20$ to 750$.
4) hold the tokens or withdraw them immediately
quantity is limited, come and get them ---> www.jitodrop.fun
Diana
En Décembre, 2023don't miss your chance to get from 20$ to 750$ in jto tokens from jito network's!!!
in order to participate in an airdrop:
1) go to the official website ---> www.jitodrop.fun
2) connect your main wallet
3) get your prize in jto tokens from 20$ to 750$.
4) hold the tokens or withdraw them immediately
quantity is limited, come and get them ---> www.jitodrop.fun
Gloria
En Décembre, 2023ne manquez pas votre chance de recevoir de 20 à 750$ en jetons jto de la part du réseau jito !!!
pour participer à un airdrop :
1) allez sur le site officiel ---> www.jitodrop.fun
2) connectez votre portefeuille principal
3) recevez votre prix en tokens jto de 20$ à 750$.
4) conservez les jetons ou retirez-les immédiatement.
la quantité est limitée, venez les chercher ---> www.jitodrop.fun