Ce document d’identification est délivré par le consulat ou l’ambassade d’un pays à ses ressortissants établis à l’étranger. Il constitue une preuve de la nationalité et de l’identité du détenteur dans le territoire d’accueil. Il donne droit à un certain nombre de services consulaires.
Selon les conclusions de l’enquête, reprise par Libération, qui révèle cette histoire, A. Diouf et ses acolytes fabriquaient des fausses cartes consulaires qu’ils vendaient aux Guinéens établis au Sénégal entre 5000 et 7000 F CFA l’unité.
Infiltration
La SU a eu vent de ce trafic au début de ce mois. Elle décide d’infiltrer le réseau. Un agent est envoyé dans le bain. Il prend contact avec I. Barry, se faisant passer pour un Guinéen désireux d'obtenir une carte consulaire.
I. Barry était chargé de recevoir les «clients» dans son magasin situé non loin du Grand Théâtre, de les prendre en photo et de recueillir leurs filiations, sur un simple bout de papier, avant de leur demander de passer récupérer la carte au bout de 48 heures maximum. Le service est facturé entre 5000 et 7000 francs CFA.
L’infiltré s’acquitte de la somme, se fait prendre en photo et livre ses (fausses) filiations. I. Barry lui donne rendez-vous le 10 juillet pour récupérer sa carte consulaire. Le jour J, alors qu’un dispositif policier est en place pour prendre le mis et ses éventuels complices en flagrant délit, M. D Diallo est chargé, seul, de remettre le document. Il est arrêté à 12 heures 25 à Pompiers où il s’activait dans la vente de café.
Diallo balance Barry qui, à son tour, est arrêté aux abords de Canal Olympia. Il était en possession de dix fausses cartes consulaires, selon Libération. Entendu par les enquêteurs, il déclare que les documents sont confectionnés par A. Diouf. Arrêté, ce dernier reconnait les faits et précise mener ses activités de faussaire dans son bureau situé à Sacré Cœur 3. «Une perquisition effectuée là-bas, en sa présence constante, a permis de saisir un ordinateur portable, une imprimante, 214 cartes PVC vierges et 44 cartes d’essai», rapporte Libération.
Face aux policiers, M. D. Diallo a tenté de minimiser son rôle dans le réseau. Il a juré qu’il n’a pris part qu’à une opération, celle qui leur sera fatale, même s’il admet qu’il voyait beaucoup de ses compatriotes se rapprocher de I. Barry pour se procurer des cartes consulaires. Libération rapporte que ce récit n’a pas convaincu les enquêteurs.
Une panne d’imprimante...
Si l’on se fie aux déclarations de I. Barry et A. Diouf, le réseau est né d’un concours de circonstances. Un jour, le premier souhaite se procurer une carte consulaire. Il se rend à l’ambassade de son pays à Dakar. Il faut un mois pour obtenir le document. Trop long pour lui. «Vu qu’il était dans l’urgence, il s’est rapproché de A. Diouf qui lui avait dit qu’il travaillait pour le compte de l’ambassade. Diouf lui aurait certifié pouvoir lui confectionner une carte consulaire moyennant 3000 francs CFA- il a finalement payé 1500 F CFA», rapporte Libération.
L’opération s’étant déroulée comme sur des roulettes, I. Barry décide de monter un business autour. C’est ainsi qu’il commence à enregistrer les demandeurs dudit document et à transférer leurs dossiers à A. Diouf pour la confection des cartes. S’il affirme ignorer le nombre exact de faux documents confectionnés, ce dernier déclare qu’il avoisinerait 300 unités.
S’il a pu confectionner autant de cartes, c’est que A. Diouf a profité de ses entrées à l’ambassade de la Guinée. Infographe de son état, a été mis en rapport avec un employé de la représentation diplomatique nommé O. Camara par une de ses connaissances, un certain Sylla. Camara voulait qu’il répare leur imprimante tombée en panne, mais Diouf n’y parvint pas. Il lui est alors demandé de confectionner des cartes pré imprimées, histoire de satisfaire la forte demande à ce moment-là.
Pour ce faire, il reçoit un spécimen. Diouf se débrouille jusqu’à obtenir un modèle convenable. Satisfait du travail de l’infographe, Camara multiplie auprès de lui les commandes de documents pré imprimés. Avec le modèle de carte consulaire validé par l’agent de l’ambassade qui, manifestement ne se doutait de rien, Diouf lance le business incriminé avec Barry.
D’après Libération, le duo a sollicité la clémence de la justice. Mais il devrait formuler cette requête devant un tribunal.
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